Nous avons dernièrement eu l’énorme plaisir de rencontrer Janie Belcourt Fondatrice de Cowboy Sam. Découvrez ce que cette artiste de Trois-Rivières réalise et pourquoi elle s’implique dans sa communauté.
Quel est l’origine de Cowboy Sam ?
« J’ai fait un bacc en arts visuels et médiatiques à l’UQAM à Montréal. Je ne savais pas trop ce que je voulais faire avec ça, je suis quelqu’un qui aime beaucoup réfléchir à tout ce qui entoure l’ergonomie et j’aime beaucoup le développement des affaires.
Donc dans ma dernière session à l’université je suis tombé dans l’atelier d’acier et cela a été un coup de foudre incroyable ! J’ai commencé à faire de gros meubles en acier et à souder. En parallèle à cela, je ramassais des planches de skate depuis un an ou deux. Je devais en avoir plus d’une centaine, mais je ne savais pas pourquoi je les ramassais.»
«Finalement comme projet de fin de bacc j’ai décidé de faire une collection de meubles super urbain, vraiment funky, des grands bancs d’acier de dix pieds de long qui courbent comme des rampes de skate et par le fait même j’ai pu utiliser mon stock de skate. Après je suis revenu à Trois-Rivières et j’ai continué dans cette lignée là ».
Quels sont les principales réalisations qu’on peut se procurer ?
Cowboy Sam produit des balançoires qui sont créées à partir de skateboard. «C’est des défauts de production que je rachète directement à l’usine et je les coussine. J’ai donc une variété de balançoires pour toute la famille.
J’ai également des bancs de disponibles. J’offre aussi un paquet de services. Je fais beaucoup de meubles sur mesure. »
«Par exemple, j’ai fait des chaises particulières dans le hall d’entrée de chez Google à Montréal. Je fais également des projets d’aménagement urbain comme au parc portuaire de Trois-Rivières. J’en fais aussi pour les festivals, les restaurants, les cafés. Dès qu’il y a une commande spéciale qui doit se démarquer, c’est pas mal mon dada ».
Pourquoi choisir Explore Trois-Rivières ?
« Je pense qu’on est rendu là comme communauté. D’encourager le local oui, mais le micro local. Quand on pense à encourager local il y a la mentalité de dire qu’on encourage au Québec, mais pourquoi ne pas s’encourager comme communauté et d’investir chez nous.
Moi je suis à Trois-Rivières, Explore est là pour les gens de Trois-Rivières aussi donc tant mieux si mes produits peuvent être pour les gens de ma ville et tant mieux si je peux moi aussi encourager mes voisins.
Moi qui travaille beaucoup dans le développement durable, je crois beaucoup aux relations durables d’affaires aussi. Je pense que lorsqu’on fait des affaires avec des gens de notre localité, c’est gagnant et c’est du long terme! »
